Ninon : « Avec un peu de retard mais comme on le dit il n’est jamais trop tard ! C’est à mon tour de vous faire découvrir ma problématique individuelle. J’espère que vous allez apprécier et je vous souhaite une bonne lecture !! »
Tout d’abord, l’ivoire végétal est une graine provenant de l’arbre phytelephas, appelée plus couramment la « Tagua ». Elle pousse dans la forêt Amazonienne, c’est pourquoi j’ai choisi comme problématique : Quelle est l’utilisation de la Tagua (ivoire végétal) pour les équatoriens ?
Au cours de notre séjour et en réalisant des recherches, j’ai pu voir la Tagua et ses artisans qu’on appelle les « tagueros ou tagueras ». Les équatoriens la cultivent et la transforment en plusieurs objets différents, c’est une source de revenus. L’exploitation de la tagua est issu d’une gestion durable et raisonnée de la forêt amazonienne. En la cultivant, les populations locales doivent conserver la forêt. L’ivoire végétal a une multitude de déclinaisons pouvant être : des bijoux, des figurines, des boutons, des jouets, des objets, etc. De même, on peut utiliser les coquilles des graines comme combustible et les excréments broyer permettent d’alimenter les bêtes.
Autrefois, la Tagua était fortement cultivée et exportée dans les pays européens avant son déclin après la seconde guerre mondiale. Puis, l’arrivée du plastique a finis de la mettre au placard en diminuant sa valeur commerciale.
Aujourd’hui, l’exploitation de la Tagua est de nouveau sur les marchés internationaux avec un commerce équitable. Elle permet de faire vivre un grand nombre de personnes. Mais elle est aussi une alternative de l’ivoire animal, celle-ci est écologique et ne massacre pas des éléphants.
Toute mes excuses pour ce contre temps, j’ai des complications suite à mon infection contractée durant notre séjour en Equateur.
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